L’étude des plantes aquatiques envahissantes
La révolution industrielle a permis l’apparition de nouvelles technologies mais a engendré une augmentation importante de la pollution. Des phénomènes d’eutrophisation des cours d’eau sont apparus, ce qui favorise généralement les plantes vivant dans la partie supérieure de la colonne d’eau, de surcroît lorsqu’elles ont une croissance continue, entraînant ainsi la dégénérescence des espèces animales comme végétales vivant en dessous.
Différents types de croissance
Connaître le développement d’une telle espèce permet par la suite de réfléchir à comment la contrôler voire la supprimer. Plusieurs modèles ont été créés en laboratoire pour faciliter les études de croissances : croissances exponentielle, logistique ou encore sigmoïdale. Une croissance exponentielle s’observe généralement lorsque les ressources ne sont pas limitantes (ressources alimentaires, pour la reproduction, pour le territoire etc). Une croissance logistique elle, induit une pression quelle qu’elle soit freinant ainsi la croissance d’une population. Le modèle sigmoïdal peut être considéré comme un modèle logistique particulier car, dans ce cas la pression subie par les individus, est induite par des prédateurs.
Les lentilles d’eau
En France les scientifiques en blouse blanche étudient la croissance d’une plante subaquatique à croissance continue se retrouvant dans les mares et lacs: la petite lentille d’eau. Les effets de la densité, de la quantité de ressources et la qualité de l’intensité lumineuse sont testés permettant ainsi de déterminer quelle(s) pression(s) de sélection est la plus limitante pour sa croissance. Il est probable que dans tous les cas deux types de croissances soient observés : exponentielle et logistique (la présence de prédateurs n’étant pas testée). Le passage d’un type de modèle à un autre est certainement défini par le type de pression (densité dépendant ou non) et le nombre de pression induit aux différentes conditions expérimentales.
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