Le grand vainqueur est la découverte d’un traitement préventif contre la contamination par le virus du SIDA. Ce traitement pris par des personnes atteintes du Syndrome d’Immuno Déficience Aquise (SIDA) permet de diminuer voire de quasiment éliminer les risques de contamination. L’essai du traitement sur plus de 1700 couples a en effet montré que le taux de transmission était proche de zéro. Cette étude a donc permis de montrer qu’un traitement anti rétro viral (ARV) permet réduire le nombre de virus dans l’organisme du patient et d’empêcher sa transmission.
En plus de cette étude le magazine Science présente les autres travaux marquants de l’année, dont certains sont tout aussi aboutis et intéressants:
Toujours dans le domaine médical la découverte d’un vaccin contre la paludisme est une vrai révolution. En effet le paludisme qui touche particulier les populations d’Afrique et d’Asie du sud fait chaque année des millions de morts dans le monde. De plus avec le réchauffement global terrestre les zones touchées par le paludisme sont amenées à s’étendre. En effet le moustique responsable de la transmission de la maladie ne se développe qu’aux climats chauds.
Dans un précédent article nous vous parlions d’un excellent chercheur français, le professeur Raoult, et Science nous donne raison car un de ces travaux figure parmis les meilleurs de l’année. Il s’agit d’une étude portant sur les bactéries du tractus intestinal humain. Il s’avère que l’alimentation joue un grand rôle sur la population de bactéries dans nos intestins, population qui diffère grandement entre des personnes mangeant beaucoup de viande et les végétariens. Mais de plus il semblerait que les personnes en surpoids possèdent plus de bactéries probiotiques dans leur tractus intestinal! Alors les probiotiques ou « bonnes bactéries » seraient ils facteurs d’obésité?
Ensuite vient l’anti age de l’année. Une étude menée après dissection chez la souris qui montre que l’élimination des cellules en fin de vie a pour effet de diminuer les effets du vieillissement cellulaire global. Un effet des cellules vieillissantes sur les cellules plus jeunes serait en cause.
Pour finir dans le domaine de la biologie la dernière étude clé de l’année 2011 porte sur l’étude du génome des dévoniens, une espèce d’hominidés aujourd’hui disparue. Et ces travaux ont montré que grand nombre de gènes sont toujours présents chez nous et très similaires à ceux de ce lointain ancêtre!
Alors pour vous laquelle études en sciences de la vie est la plus prometteuse?
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Pas mal le traitement contre le palu!